Donoma

Donoma est un film indépendant qui commence à faire du bruit. Produit avec seulement 150€ pour un costume pour une scène qui finalement a été coupée au montage, il a été d’abord distribué que dans 2 salles à Paris.

Puis, finalement le bouche à oreille et une campagne virale Je veux voir Donoma ont permis qu’il soit distribué un peu partout en France (bientôt en Belgique ?).

Le film Donoma est né de l’ambition du jeune réalisateur de 29 ans, Djinn Carrénard, de réaliser son premier long métrage  qu’il a entièrement produit, qu’il a écrit et dont il assure tous les postes techniques.
En 2008, il réalise un court métrage à New York : White Girl in her Panty et filme l’enthousiasme new-yorkais qui a entouré l’élection de Barack Obama. Porté par cette ferveur et cette énergie, il rentre en France avec un objectif : réaliser par ses propres moyens un long métrage.

Il peaufine son scénario et contacte des comédiens avec qu’il a travaillé sur ses précédents projets, afin de lancer ce qui portera le nom de BluePrintGuerilla, en référence au concept de guerilla film-making, qui consiste à tourner des films avec les moyens du bord.

BluePrintGuerilla consiste à faire découvrir aux internautes la création d’un long métrage, sans moyens financiers, par le biais des réseaux sociaux, avant même qu’une seule scène ne soit tournée. Il diffuse ainsi une vidéo où il les invite à suivre le projet et dont le contenu peut être résumé en deux phrases :  Je suis réalisateur. Je vais faire mon premier long métrage avec 0 euro . Et il commence à tourner.

voir Bande-annonce sur DailyMotion

Synopsis : Une enseignante s’engage dans une relation ambiguë avec le cancre de sa classe de lycée professionnel ; une jeune femme déçue en amour décide de court-circuiter tous ses critères conscients et inconscients de choix, en sortant littéralement avec le premier venu ; la dernière histoire met en scène une jeune fille agnostique qui va être amenée à se poser des questions sur la religion chrétienne. Elle va au cours de son questionnement rencontrer un jeune homme un peu marginal et très croyant. Toutes ces histoires se croisent sans s’influencer, et trouvent une symbolique dans le lever de soleil qui donne son nom au film : Donoma (Le jour est là).

 

Je vous invite également à visionner une interview intéressante trouvée sur kritiks.blogspirit.com.

 

 

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