Men In Black III

4 Note générale

Will Smith toujours aussi amusant, quelques bons moments de rigolades, des situations bien cocasses, esthétique et effets spéciaux réussis…

Manque de fun, sous exploitation de l’univers, personnages annexes insipides, aucune prise de risque, manque de rythme, scénario sous exploité, des zooms et des mouvements de grue à outrance, encore un faux film en 3D, très quelconque, sentiment de déjà vu…

Men in Black 3 c’est un peu comme la salade de pommes de terre, ce n’est pas mauvais, agréable les premières bouchées, souvent quelconques et à la longue un peu écœurantes.

Malheureusement pour Barry Sonnenfeld (Men in Black 1 et 2, la famille Adams et les Valeurs de la famille Adams, Big trouble, Wild Wild West…) la plupart de ses films sont un peu comparables à des salades de patates.  À l’image de ses productions précédente, ce nouveau Men in Black vire clairement vers la comédie familiale bien plus que vers le film de Science-Fiction ou le film d’action. En soi, ca n’est pas un mal, sauf qu’ici on se retrouve comme dans la plupart des productions précédentes du réalisateur, les mêmes défauts.

Plein de patates.

La réalisation dans son ensemble, est une réussite d’un point de vue esthétique et technique, mais peine à convaincre de par sa mollesse et son manque de rythme, tout en usant à outrance de mouvements de grue et des zooms que certain attribuerons à un genre de cinéma. En tout cas à ce stade de répétitivité ça devient vraiment lourd.

Ce n’est pas une mauvaise recette !

L’intrigue part plutôt d’une bonne idée : après 40 ans d’emprisonnement dans une geôle lunaire une sorte de super vilain extra-terrestre s’échappe. Le monstre surnommé « Boris la bête » n’a qu’une seule idée en tête, tué l’agent K (Tommy Lee Jones) qui l’a arrêté par le passé. Boris décide donc de remonter le temps jusqu’en 1970, afin d’empêcher son arrestation et par la même occasion d’éliminer l’agent K. les agissements de Boris modifient le futur et l’agent J (Will Smith) retourne dans le passé pour remettre les choses en place. Bien sûr, il tombe sur K plus jeune ( Josh Brolin) s’en suit une suite de péripéties incongrues.

Ça manque de mayonnaise !

Avec un tel scénario, Barry Sonnenfeld pouvait nous proposer autre chose qu’une impression globale de déjà vu, un réel manque d’exploitation de l’univers délirant Seventies, des situations stéréotypées, de protagonistes annexes inintéressants… En sommes, le film s’illustre par un grand manque d’inspiration.

Il y a quand même des lardons…

Heureusement pour MIB 3, le film est drôle à la limite du burlesque, un genre qui caractérise bien le cinéma de Barry. La sauce Will Smith porte le film vers le divertissement récréatif et va jusqu’à poser une légère critique sur la société américaine des années 70. Josh Borlin joue de façon caricaturale la carte du personnage de K jeune. Ça marche moyennement et encore une fois « heureusement Will Smith est là ».

Pas vraiment bon, mais pas immangeable non plus.

Finalement, MIB 3 n’est qu’un divertissement familial de plus au CV de Barry Sonnenfeld. MIB 3 n’est donc pas vraiment : bien réalisé, pas vraiment intéressant, pas vraiment hilarant, c’est donc bien une salade de pommes de terre qu’on nous sert là. À vous de voir si c’est ce que vous voulez déguster en allant au cinéma, mais pour ma part dans le genre j’aime qu’il ait un peu plus de mayonnaise.

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