La SF sans monstre, sans vaisseau, sans laser, sans superhéros mais qui fait fumer le cerveau !
Ce qu’il y a de bien avec la SF c’est qu’on peut y mettre tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi !
Quand j’ai acheté May le Monde je ne savais pas encore que j’allais entrer dans un cycle infernal d’amour / répulsion, de haine / fascination. A l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas terminé le dernier chapitre, et pourtant j’ai déjà relu la plupart des autres. Et pourquoi donc ?
Tout simplement parce que je ne comprends pas, j’imagine trop de possibles et je me perds en conjectures analytiques à 2 balles. Je ne sais même plus de quoi traite le livre.
Je pourrais vous parler d’une petite fille atteinte d’une maladie incurable en train de mourir dans une maison de campagne entourée par tout un petit monde aux motivations diverses. Ou bien du Grand Lien qui relie tous les Univers possibles entre eux. Ou de Sister Naya, « organisation » mystérieuse qui assiste l’éclosion des œufs mondes.
Ou encore de la schizophrénie dont l’auteur est sûrement atteint à l’image de ses personnages. Ou d’une panthère à allure humaine, d’un langage recrée, d’hélicoptères et de coccines, d’Ebenezer la Baleine, de la capacité de changer…
Bref, je suis complètement largué par ce livre. Par moment cela m’énerve tellement que je le laisse de coté pour en prendre un autre. Du coup je suis en manque, je le reprend, je le relie, j’interprète et je m’émerveille de sa beauté et de l’intelligence de son écriture. Et je me perds de nouveau quelque part dans ses pages et le cycle infernal recommence.
Finalement c’est peut-être ça l’histoire, un cycle qui recommence encore et encore. Mais non, c’est sans compter l’aspect psychologique de l’accompagnement en fin de vie.
Rhôô ! N’importe quoi l’autre ! C’est clairement sur le voyage Multivers et ses dangers sur l’identité ! Mais faites silence là-dedans ! Je sais moi qu’il s’agit d’un manuel sur la création de nouvelles Branes ! Au fait, moi je suis-qui à l’origine ?
May le monde est une expérience assez unique, un voyage dehors et dans soi. Mais attention ! Cette œuvre n’est pas facile d’approche, elle s’apprivoise comme le renard du Petit Prince, à moins que ce ne soit l’inverse. J’en recommande la lecture à tous ceux qui aiment la SF dans ce qu’elle peut apporter de plus surprenant, voir de complètement autre.
ça à l’air compliqué à lire ….
Essayez de le lire en regroupant les chapitres par titre en relevant leur numéro.
Vous lisez tous les chapitres Monde1, puis ceux du Monde 2, etc… On y voit plus clair.