Community

 

Si il y a une série qui, ces derniers temps, nous a bien fait marrer (ma tendre moitié et moi), c’est « Community ».

Cette série est drôle, touchante, intelligente et truffée d’hommages à la culture télé et cinéma.

Dean Pelton: « From now on, April fool’s day is banished, okay? At greendale, April 1st is officially March 32nd, forever! » 

« Community » se passe dans un Community College, Greendale, une université de seconde zone, où se retrouvent mélangés jeunes en difficulté et adulte souhaitant reprendre leurs études. Suite à un quiproquo au début de la série, il se forme un groupe de travail pour les cours d’espagnole dont nous suivront les aventures.

Les membre de ce groupe sont :

Jeff
Jeff Winger : ex-avocat exclu du barreau pour avoir fraudé sur son diplôme. Jeff est dragueur , frimeur, manipulateur mais il assure la cohésion du groupe.


Britta Perry : Blonde, trentenaire, féministe et idéaliste à l’excès.


Abeb Nadir : de père pakistanais et d’une mère polonaise, limite autiste, c’est le geek ultime.


Troy Barnes : Ancienne star de football américain au lycée, c’est le meilleur amis d’Abeb.


Shirley Bennett : Fervente chrétienne, c’est une mère au foyer récemment divorcé.


Annie Edison : benjamine du groupe, ambitieuse, elle vient d’être exclue de son ancienne université pour consommation de drogue.


Pierce Hawthorne : le papy business man du groupe, il représente la vielle Amérique réactionnaire.


Chang : le prof d’espagnole délirant.

Troy: We are forty lightyears outside the Buttermilk Nebula, although it’s possible that… [he peels away the graphic on their « navagation panel »] Yeah, it’s a sticker!

La force de « community » est d’être vraiment décalé. Certains épisodes deviennent tellement surréaliste que tout devient possible. C’est sans doute pourquoi certains disent que c’est une série geek, dans le sens où l’imaginaire prend le pas sur la réalité.
L’épisode « Moderne Warfare » de la saison 1 est un bon exemple. voici le trailer de l’épisode :

Abed: « I have to do a documentary. It’s like a regular movie, only with ugly people. »

Cette série mélange des personnages stéréotypés et tourne en dérision tous les codes de la société américaine. Les personnages ne sont pas l’alibi d’une communauté (noir, juif, homo,…) comme dans la plupart des séries. Ils sont méchants, égoïstes, certains  sont délirants voir complétement cinglés. On est proche d’une construction de personnages de cartoon comme dans les Simpson.

Les codes même des séries sont souvent malmenés. Il y a un épisode « Paradigms of Human Memory » qui reprend l’archétype de l’épisode souvenir (vous vous souvenez toute les aventures que nous avons vécu cette année) mais les anecdotes racontées sont, pour la plupart, totalement inédites. On se surprend à se dire « he, mais j’ai pas vu tous ces épisodes moi ». Régulièrement, les personnages disent dans quel type d’épisode ils sont.

Abed : « And we’re back. »

Tous les épisodes ne sont pas égaux, il y a parfois quelques baisses de régime au long des deux saisons mais cette série vaut vraiment le coup d’être vu. Certains épisodes sont vraiment d’anthologie. La saison 3 va commencer le 22 septembre aux Etats-Unis et j’ai hâte de voir la suite de leurs aventures. On y retrouvera notamment John Goodman pendant 6 épisodes  et Bruce Willis pour  un caméo.

Chaque épisode se termine généralement par une petite scénette où l’on retrouve Troy et Abed. En voici une qui illustre bien la série :

et un autre pour la route :

 

 

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