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Auteur/autrice : Luke

Skyrim en time lapse

Une série de time lapse bucoliques de Skyrim par Tom Harris (avec toutes les options en Ultra):

Pour faire honneur, n’hésitez pas à faire péter le 1080

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Musique: Emancipator – Siren (Tor Remix)

Le shooting:
Sleeping Tree Camp
Wilderness Outisde Markarth
Shrine of Azura
Wilderness, looking toward Winterhold.
Reachwind Eyrie
Wilderness near Aftand
Wilderness near Aftand
Riverbed near Riverwood
Wilderness near Riverwood
Wilderness
Wilderness
Salvious Farm
River near Salvious Farm

Ryzom… le retour aux sources

Hop! Revenons  un peu dans le temps en faisant un crochet du côté des MMO… La sortie de Ryzom durant le mois de septembre 2004 avait été précédée d’une période de beta-tests relativement intensifs. Lors de l’ouverture publique du jeu, c’est donc toute cette communauté de joueurs des premiers temps qui s’est chargé d’accueillir les nouveaux arrivant sur la terre d’Atys. La gestion de la faune et de la flore ainsi que les comportements de masses était particulièrement novateurs pour l’époque. Les bases du MMO étaient déjà en place depuis longtemps et les nombreux points de comparaisons positifs avec ce qui existait déjà et ce que le marché proposait alors ont fait rapidement de Ryzom un succès.

S’il on veut faire un rapide tour d’horizon des MMO, faut remonter jusqu’en 1979 pour retrouver le premier système de « monde-persistant » avec le multi-user dungeon. Mais bien moins loin de nous, en 1996  il y avait eu Meridian 59, le premier MMO en 3D suivi de près par Ultima Online en 1997 qui avait fait ses preuves mais restait enfermé dans une 2D vieillissante. Ce n’est qu’à peine deux ans plus tard que débarque Everquest qui raflera une grosse partie des joueurs et ce, pour un bon moment.

Il faudra attendre 2001 pour voir vraiment du nouveau avec Anarchy Online et son univers cyber-punk, Eve Online par la suite (en 2003) qui apportera une nouvelle approche au MMO avec son thème Space-opera et un système économique incroyable.

Encore un peu plus tard, en 2004, arrive sur le marché européen Ryzom. Jamais auparavant le « lore » n’avait été si profond et le sentiment d’immersion (autant dans la communauté que dans l’ambiance) aussi grand. Le jeu souffrait cependant d’un vide quasiment sidéral au niveau du contenu et ne proposait quasiment aucune quête. Ce seront les joueurs et une équipe de MJ motivés qui en feront un gigantesque bac à sable où l’imagination, le commerce, l’exploration, le crafting avaient la part-belle.

Mais une ombre s’agrandit sur Ryzom… un certain World of Warcraft arrive en Europe et la tentation est grande pour les joueurs les plus impatients et/ou lassés pour le manque de loot et de quêtes . Début 2005, WoW est déployé en Europe et Ryzom perd rapidement du terrain face au bulldozer de Blizzard. Mais… après quelques mois, les premiers véritables retours sur les populations des serveurs  de WoW commencent à filtrer. On colle des étiquettes, on vilipende joyeusement, on troll à tours de bras et il n’était pas rare de lire sur les canaux de chat « si t’es pas content, va faire un tour sur wow! »… Et c’est exactement ce qui arriva. La chute de fréquentation, la concurrence féroce et le manque de contenu auront finalement raison de son éditeur (Nevrax) et deux ans plus tard c’est le redressement judiciaire.

Il y aura bien eu une tentative de relance avec Ryzom Ring (ou R²) en 2006, extension offrant la possibilité aux joueurs de créer eux-même leurs propres scénarios et de les partager avec les autres joueurs, mais la sauce ne prendra pas! Quelques coups d’électrochocs et de rachats/revente plus tard, (début 2008) les serveurs fermeront leurs portes en laissant comme message « Aniro DOWN power failure! Insert a new Bolobi and reboot« . Ce sera finalement la société Winch Gate Property Ltd qui rachètera Ryzom en octobre 2008 en proposant à nouveau un abonnement payant mais également un accès gratuit et uniquement limité en termes de niveaux (125max.).

La dernière étape sera en 2010 et verra  le jeu passer un nouveau cap en changeant sa licence en modèle libre (AGPL / CC-BY-SA) et en proposant également le client du jeu au format GNU/Linux.

Bon!… c’est bien beau le cours d’histoire là, mais quoi Ryzom? Pourquoi revenir sur un vieux MMORPG maintenant?

Et bien mes cocos, tout simplement parce que ce sont les meilleurs moments de jeux en ligne que j’ai passé (en dehors des lan-party scandaleuses de mes jeunes années). Peut-être était-ce le fait que Ryzom était mon premier MMORPG ou bien parce que la communauté qui peuple  les serveurs est encore d’un autre acabit que les Kevins et autre gamins élevés aux sms que l’on trouve habituellement dans bon nombre de MMO. Pour vous donner une idée, j’ai réinstallé le jeu hier soir et après 15 min. passées à retrouver mes marques, je suis resté étonné par la qualité du français des joueurs et par les nombreuses propositions d’aide dans le canal de discussion. Le fait de devoir créer ses propres aventures, de devoir se tourner vers le groupe pour trouver des choses à faire plutôt que d’attendre la becqué en laissant le jeu vous dire ce qu’il faut que vous fassiez. L’imaginaire quoi!

J’ai donc ressorti mon vieux personnage (en fait j’ai recréé mon personnage d’origine) et dépoussiéré ce qui me restait de connaissances du jeu. J’ai retrouvé avec bonheur le système de crafting absolument génial et encore inégalé de nos jours. Évidemment le moteur du jeu à un peu vieilli mais a quand même reçu quelques cures de rajeunissement le rendant tout à fait acceptable face à la concurrence.

Encore maintenant, juste à l’évocation du jeu j’ai les yeux qui brillent et des centaines d’images et de moments inoubliables se bousculent dans ma tête. Si vous n’êtes pas passé par la case Ryzom et que vous cherchez une expérience différente des MMORPG actuels où la course au set d’armure et aux donjons en boucles ne font pas partie du décor. Si vous voulez voir qu’il est possible de faire d’un MMO un petit coin sympa où les concepts principaux sont « échanges » et « imagination », et bien, faites un tour par le site du jeu et téléchargez le client. Même si vous n’accrochez pas, vous aurez au moins touché du doigt une légende.

Allez, j’y retourne (encore).

 

Bye Steve!

Bon, je sais, je ne vais certainement pas me faire des amis en parlant ici de la mort de Steve Jobs… Mais je trouve que le personnage mérite un baroud d’honneur pour ce qu’il a accompli.

A 56 ans, le récent EX-CEO d’ Apple est mort aujourd’hui. Malade depuis quelques temps, il avait récemment renoncé à la présidence d’Apple et avait, il y a déjà quelques années, donné en l’honneur des nouveaux diplômés de l’Université de Stanford un discourt que je trouve pour ma part particulièrement poignant. Je vous le livre ici en version originale pour ne rien gâcher du message:

About a year ago, I was diagnosed with cancer. I had a scan at 7:30 in the morning and it clearly showed a tumor on my pancreas. I didn’t even know what a pancreas was. The doctors told me this was almost certainly a type of cancer that is incurable, and that I should expect to live no longer than three to six months. My doctor advised me to go home and get my affairs in order, which is doctors’ code for « prepare to die. » It means to try and tell your kids everything you thought you’d have the next ten years to tell them, in just a few months. It means to make sure that everything is buttoned up so that it will be as easy as possible for your family. It means to say your goodbyes.

I lived with that diagnosis all day. Later that evening I had a biopsy where they stuck an endoscope down my throat, through my stomach into my intestines, put a needle into my pancreas and got a few cells from the tumor. I was sedated but my wife, who was there, told me that when they viewed the cells under a microscope, the doctor started crying, because it turned out to be a very rare form of pancreatic cancer that is curable with surgery. I had the surgery and, thankfully, I am fine now.

This was the closest I’ve been to facing death, and I hope it’s the closest I get for a few more decades. Having lived through it, I can now say this to you with a bit more certainty than when death was a useful but purely intellectual concept. No one wants to die, even people who want to go to Heaven don’t want to die to get there, and yet, death is the destination we all share. No one has ever escaped it. And that is as it should be, because death is very likely the single best invention of life. It’s life’s change agent; it clears out the old to make way for the new. right now, the new is you. But someday, not too long from now, you will gradually become the old and be cleared away. Sorry to be so dramatic, but it’s quite true. Your time is limited, so don’t waste it living someone else’s life. Don’t be trapped by dogma, which is living with the results of other people’s thinking. Don’t let the noise of others’ opinions drown out your own inner voice, heart and intuition. They somehow already know what you truly want to become. Everything else is secondary.

Tiré du discours de Steve Jobs à l’université de Stanford en 2005

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Alors voilà, simple et court: Bye Steve!

 

Hahaa!!!… Deus Ex HR et le mystère des boss!

Le voile se lève finalement sur la grande question concernant une décision qui en a choqué plus d’un dans le jeu: les boss!

Pourquoi?… et bien à cause d’un choix assez particulier d’Eidos Montréal de sous-traiter ces parties du jeu auprès d’une société nommée « GRIP » dont le président nous lâche sans honte « I’m a shooter guy […] I was coming into this not knowing a lot about the Deus Ex world »… Et là, on pige déjà mieux…

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Sword & Sworcery LP – The Ballad of the Space Babies

Si vous avez envie de vous évader le temps d’un album, je vous invite à une petite escapade dans le monde de Sword and Sworcery en compagnie de Jim Guthrie. La B.O. du jeu est à écouter dans son entièreté sur le site de l’auteur et si le cœur vous en dit, vous pouvez le faire vôtre pour quelques malheureux brouzoufs.

Perso, je l’écoute en découpant et collant avec amour mes petits papercrafts. C’est assez étonnant comme le temps passe vite avec cette musique en fond… étrange…comme le jeu!

B.O. Machinarium

Alors… Machinarium n’est pas tout récent (quoique) mais je voulais revenir sur sa B.O. qui reste un petit bijou. Si vous avez joué à Machinarium, vous savez déjà que ce petit jeu à déjà bien fait parlé de lui pour son atmosphère toute  particulière et attachante aux travers des différents tableaux qu’ils propose dans un style point’n click. La musique qui accompagne parfaitement le déroulement de l’histoire est teinte d’une atmosphère toute particulière… A la fois mélancolique et intrigante elle m’a en tout cas fait voyager encore bien après avoir terminé le jeu (que je recommande également).

Si vous voulez plus d’infos sur le compositeur (Tomáš Dvořák) et son travail sur la musique de Machinarium, je vous recommande une interview de www.game-ost.com.

Allez zou! Puisque que vous êtes encore là, voilà quelques extraits pour vos esgourdes! (je recommande « By the wall »…triiiiiipant)