Diablo 3

9 Note générale
Graphismes: 8/10
Durée de vie: 8/10
Gameplay: 9/10

Gameplay bien bourin | Variété du loot | Ambiances et environnements | Système multi-joueur impeccable | Les achievements

Connexion au net obligatoire et permanente | De nombreux sacrifices sur l'autel de l'accessibilité


Bon, voilà, on va quand même vous le faire ce test de D3! (Mais pas trop long hein, on a encore des niveaux à prendre et des tonnes de loot à aller fourguer chez le pnj!)

Alors on ne va pas vous la jouer façon « warriors »: on n’a pas encore torché le jeu en mode Nightmare! Bin oui, on a quand même laissé un peu de place à notre vie sociale au milieu de tout ça… Mais bon, on a quand même déjà pas mal sué dessus et on est bien au courant du reste. On va donc vous faire un p’ti tour du propriétaire vite fait bien fait, question de vous convaincre (ou pas) de jouer à Diablo 3.

Erreur 37 et plus si affinités

Comme nombre d’entre vous, la déception fut grande quand l’heure de jouer avait enfin sonnée… En effet les serveurs d’authentification ne suivaient plus et croulaient sous les tentatives de connexions des joueurs. Prévisible me direz-vous, oui, certainement, mais cela reste assez étonnant (décevant) de la part de Blizzard qui n’en n’est pas à son coup d’essais en termes de jeux online…

Ce fut donc le hashtag « #error37 » qui fut le roi de la soirée sur Twitter et le karma d’une génération entière de développeur et d’ingénieurs-réseau a dû en prendre un coup! Heureusement, tout est (presque) rentré dans l’ordre pour ce qui est des connexions. Concernant les problèmes de lag, là par contre, c’est encore un peu la galère avec régulièrement de bons ralentissements de temps-à-autre, ce qui en plein combat avec une cinquantaine de mobs vous tapant sur la tronche, est toujours un grand plaisir. Une gommette rouge donc pour Bli-Bli, qui en voulant protéger son jeu via une connexion permanente, devient tributaire des perturbations liées aux caprices d’une telle technologie.

 Wow!

Tout le monde le savait déjà, D3 allait hériter de la touche « à la WoW ». Couleurs vives, textures aux effets « palette graphique », tout dans D3 fait pensé à de l’illustration plutôt qu’à du réalisme et c’est tant mieux!

En progressant dans le jeu, on découvre des univers vraiment variés, des teintes et des ambiances marquées par un souci du détail dont Blizzard a le secret. Jamais on n’a l’impression de répétition au d’un manque d’inspiration. La musique est également une composante importante dans l’immersion car elle colle parfaitement aux différents lieux et saura vous la jouer épique quand la situation le demande et plus douce pour vous accompagner discrètement le reste du temps.

Petite note personnelle, j’ai joué avec Silph hier et j’ai dû perdre 1/10ème à chaque oreille après avoir subi toute la soirée des techniques spéciales de son barbare et de ma sorcière, là par contre, c’est un chouia abusé!

Côté gameplay, on est loin des combats plan-plan ou il faut penser à bouger juste pour éviter une zone de dégâts ou de temps-en-temps faire quelques pas « pour dire que ». Ici l’action est présente tout le temps des combats! Vous avez aggro un pack de démons? Ok, que le show commence! Vous allez bouger dans tous les sens (mêmes les classes distance), vous allez devoir éviter les dégâts causés par le décor, les techniques spéciales des monstres élites mettrons à mal vos combats routiniers, le cooldown des potions de vie vous obligera à battre en retraite pour chercher une fiole de vie droppée par un monstre mort, vous devrez ranimer un joueur de votre groupe qui vient de mourir ou encore profiter d’un buff de zone, etc, etc. Vous voyez bien que je n’exagère pas en parlant de dynamisme dans les combats!

…Et là je ne parle pas des modes Hell et Inferno…je vous laisse imaginer…

Je ne parlerai même pas du mode Hardcore, qui est (faut-il le rappeler) réservé à un tranche de la population aimant se faire du mal. Parce que, non, faut pas pousser, c’est déjà assez balèze comme ça niveau challenge, si en plus votre héros crève pour de bon, là désolé mais j’ai pas besoin de faire monter ma tension à 25, j’ai déjà un fils de 17 mois pour ça 😉

Me, Myself and I

Puisqu’on en est à parler des héros, vous allez pouvoir choisir entre les classes de barbare, moine, chasseur de démons, sorcier et féticheur, toutes disponibles en version homme ou femme. Pas de customisation du personnage mais par contre une palette immense au niveau de l’équipement. Le loot a toujours été d’une grande importance dans Diablo et ce troisième volet est bien servi sur ce plan-là! Vous looterez du matos mais aussi des gems et bien sûr de précieuses pièces d’or.

Le volet du crafting est également présent avec un atelier de forge et de joaillerie qui vous permettront de récupérer des éléments de compo pour crafter et sertir votre propre matériel. Pas exceptionnel mais sympa quand même, cela donne un petit côté « micro-management » pas désagréable.

Alors par contre vous pouvez oublier la répartition manuelle des points de caractéristiques… Et oui, le jeu décide pour vous et ne vous laisse libre que d’intervenir sur la customisation des compétences de votre personnage. Vous débloquerez donc des compétences actives et passives ainsi que des runes pouvant modifier les effets de vos compétences. Cette approche vous laissera peut-être un peu dépité (comme moi en tout cas) par les choix de  Blizzard en termes d’accessibilité aux masses grouillantes des plus profanes d’entre nous, mais bon…

Question interface on vous proposera uniquement 6 raccourcis vers vos compétences, dont deux réservés aux boutons gauche et droit de la souris (plus un pour vos potions de vie). Ce n’est pas énorme, mais ça demande de faire des choix de gameplay et ce n’est pas plus mal finalement. Une petite touche bien pensée est le placement d’un cooldown en cas de modification de vos compétences. Encore une fois ça donne du piment au gameplay sans être aussi pénalisant qu’un GuildWars.

L’enfer, c’est les autres

Ok, c’est un peu gros comme accroche, mais bon, il y a « enfer » et « autres », les deux sujets de ce paragraphe, donc…

Donc, voilà! Dans Diablo 3 il y a « les autres » et par là, je parle bien entendu des autres joueurs. Le gros point fort de D3 c’est un mode multi-joueurs vraiment transparent (le point positif de la connexion au net permanente) qui ouvrira votre partie aux autres joueurs ou vous offrira la possibilité de trouver et joindre une partie dans le scénario de votre choix. Vous commencerez donc une partie multi-joueurs en démarrant dans un village et vous pourrez vous téléporter jusqu’au groupe pour rejoindre la bataille. Le jeu adaptera à la volée la difficulté en fonction du nombre de joueurs, ce n’est pas magique ça madame?

Reste la dernière trouvaille: l’hôtel des ventes…

Bon alors là, moi, je ne suis pas super convaincu mais il faut voir à la longue et surtout à haut niveau.

Petite explication:

Vous pouvez bien évidemment vendre et acheter vos objets avec un système d’enchères. Ok, pas de problème jusque-là. Mais… Vous pouvez aussi (à partir d’aujourd’hui normalement) vendre ou acheter pour de vrais brouzoufs!!! Et oui ma bonne dame, vous allez pouvoir créditer votre compte Battlenet de vos plantureux bénéfices sur cette merveilleuse épée légendaire vendue pour à peine 99.99€ (parce qu’il y en a déjà une à 100€ évidemment). Papa Blizzard ne manquera pas de prélever la taxe entubatoire avant de verser vos millions sur votre compte Battlenet… évidemment 😉

Mais n’ayant pas tester l’hôtel des ventes à fond, j’ai jusqu’à présent remarqué que l’économie du jeu étant fort jeune, on trouve des prix complétement farfelus et une grande redondance dans les objets… soyez donc vigilants.

Allez, encore une heure et je vais dormir…

Allez-y, c’est d’la bonne. Achetez le jeu, achetez aussi un tapis de souris en silicone avec renfort pour la main et une souris ergonomique car le syndrome de la crampe des anciens Diablo vous attends.

C’est addictif, on se vide la tête, on râle, on a ce petit rictus ridicule que seul notre écran peut admirer quand on trouve un nouvel objet plus puissant que l’ancien, on bave devant l’ampleur du talent des auteurs des cinématiques…bref, on s’amuse et c’est bien ça qui compte.

Si vous n’avez pas encore eu votre dose de cinématiques et de présentation des classes, je vous conseille de faire un tour sur le post de Silph.

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