En Occident, le mot shōnen (少年, qui signifie adolescent en japonais) est utilisé pour désigner un type de manga, le shōnen manga (少年漫画, le manga pour jeune garçon, parfois écrit shounen manga en Wāpuro rōmaji), qui est un type de manga dont la cible éditoriale est avant tout constituée par les jeunes adolescents. Il est à opposer au shōjo manga (少女漫画, le manga pour jeune fille).
A l’occasion de la sortie du 100ème épisodes du Shōnen « Fairy tail » au Japon, voici un petit test de cette adaptation de l’univers déjanté de Hiro Mashima. La série toujours en cours de diffusion est disponible chez Pika édition en 20 tomes et traduite en Français chez Kana Home Vidéo en 66 épisodes.
Prenant place dans le monde fictif de Fioré, Fairy Tail retrace les aventures des membres de la guilde « Fairy Tail ». Une guilde de magicien connu à travers le monde pour sa puissance magique et prônant l’amitié entre ses membres par dessus tout. Au travers de nombreux aventures impliquant d’autre guildes, des magie perdues, des fées, des monstres antiques,…le scénario de cette série est un bijou d’inventivité. Nous y suivrons essentiellement cinq personnages : Natsu Dragnir, le chasseur de dragon du feu au caractère explosif, Happy son chat bleu volant, Lucy Heartfilia l’invocatrice d’esprit blonde et pulpeuse au coeur d’or, Grey Fullbuster le mage de glace exhibitionniste et Erza Scarlett une rousse ténébreuse capable d’invoquée armes et armures.
La première chose qui choque dans Fairy Tail c’est sa dynamique, ici pas de combat de quarante épisodes, les choses son réglé en deux ou trois épisodes. Ce qui réduit les saisons à quinze voir vingt épisodes maximum. Mine de rien c’est très inhabituel pour du Shōnen. Du coup le rythme du manga est très soutenu et très dense, collant bien mieux au rythme d’un manga papier ou d’un OAV.
La série ce veux clairement non violente, ici pas de sang et pas de mort malgré les sorts magiques spectaculaires. Les ennemies d’antan deviennent les amis d’aujourd’hui et ce malgré les traîtrises et les guerres qui les opposent. Tout ces bon sentiments donnent souvent lieu à des moments de grandes émotions ce qui agacera les uns et ravira les autres. L’humour n’est pas en reste, à l’image de Natsu allergique aux moindres transports et à Lucy tombant amoureuse pour un oui ou un non. Bien souvent les pérégrinations des protagonistes donneront lieu aux situations les plus loufoque
Travail conjoint du studio Satelight et de A-1 Pictures, l’animation et le style graphique font penser aux meilleurs moment de One piece et de Naruto. A la fois grand spectacle et parfois intimiste là réalisation est de hautes volée ne laissant pas de place au temps mort et aux passages inutiles. Mue par un courant hyper créatif, les images s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Le design graphique est travaillé et coloré ce qui en fait une Réel satisfaction pour les yeux.
Autant graphiquement que scénaristiquement Fairy Tail fait partie de ces adaptations de Shōnen « Comme l’on aimerait en voir plus souvent ». Dynamique et bien animé rien n’est a jeté ici pour tout les fans de Manga. Un divertissement de qualité qui de part son aspect résolument non violant et son humour omniprésent plaira aux plus jeunes comme au plus âgé. La seule reproche notable qu’on pourrait lui faire c’est le coté déjà vu de l’ensemble, sans doute fruit des nombreuses inspirations prisées par l’auteur.
pour finir voici le trailer diffusé en 2009 au Japon pour le lancement de la série
